Bien au contraire cela montre qu’ainsi il faut bien distinguer deux sortes de personnes : les hommes et les femmes, ou les mâles et femelles pour les animaux. Dois-je écrire "la-e chouette" ? Pour ma part, je préfère être pour "le hibou et son mâle" et "la chouette et sa femelle"... je trouve çà plus chouette !
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Très attaché aux minorités (vous le remarquerez notamment sur mon site internet), la forme inclusive les écarte ou leur rend la tâche plus difficile : "Chere.s collègu.e.s", "Cher.e.s collègue.s", etc. sont illisibles à l’oral et donc elle met encore plus en difficulté les personnes qui souffrent de cécité, dysphasie, dyslexie, dyspraxie, dysgraphie, ou d’autres troubles [1].
Pour mieux vous en rendre compte, installez sur votre ordinateur NVDA qui est un petit logiciel gratuit destiné aux malvoyants qui est un accessoire d’accessibilité numérique [2] pour la lecture. Il en va de même pour les écrits papier dont les lecteurs commencent à arriver sur le marché (par exemple avec l’association ACIAH).
Pensez aussi aux enfants qui ont déjà du mal à appréhender notre langue.
Il serait bien que les hommes et les femmes s’entendent, même si, des fois, ils ne peuvent pas "se voir en peinture" !
Patrice MOREL
le 17 février 2021
Tribune ; le pour et le contre. Faites votre marché ! :
- « Pourquoi l’écriture inclusive n’a pas sa place dans les documents officiels » - Natacha Polony - Marianne TV
- « Une "écriture excluante" qui "s’impose par la propagande" : 32 linguistes listent les défauts de l’écriture inclusive » - journal Marianne.
- « La langue a déjà évolué, ils ne pourront pas revenir en arrière » - Brigitte Grésy - journal l’Humanité.