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11 février 2010

D 11 février 2010     H 23:42     A Patrice MOREL    


Depuis ce matin, je me dis qu’il ne faut pas que je rate cet édito de février ! C’est l’anniversaire de la libération de Mandela ? Certes 20 ans déjà, mais ce n’est pas cela qui m’interpelle ! Non c’est l’anniversaire de la concrétisation de l’Utopie.

Fête de l'Huma 1987

Je me souviens des soirées en face de l’ambassade de l’Afrique du Sud à Paris pour demander la libération de Nelson Mandela avec mon appareil photo en joue.
Est-ce que je croyais que notre action à tous allait se concrétiser ? A vrai dire Non, mais je me battais avec ma foi, celle qui me dicte que tous, nous avons droit d’expression si c’est pour la Liberté, l’Egalité et la Fraternité.
Oui j’étais déjà Utopiste et matérialisait cet état dans le cadre de ce combat. Oui c’est ma leçon d’Utopie et mon moteur politique. Je suis Communiste. Non pas celui du Parti (même si j’en suis adhérent car plus proche de ce parti que d’autres), mais celui de l’idéologie !
Cette fabuleuse Utopie, si vous vous en revendiquez vous êtes un rêveur beaudelairien [1] !
A l’époque de ces plantons à Paris, nous étions des illuminés proches de la psychiatrie. Imaginez seulement si nous avions eu une banderole avec « Nelson Mandela Président » ! Je suis persuadé que l’hôpital psychiatrique serait devenu une réalité pour nous !
Laissez-moi penser, rêver, malgré le gouvernement français, l’Europe capitaliste et la mondialisation du fric, que nous sommes tous en devoir de nous battre avec fermeté et sans concession pour plus de Liberté, d’Egalité et de Fraternité.
Vive le Communisme et bon anniversaire Camarade Nelson. Tu m’as fait pleurer de joie le jour de ta libération !
J’espère encore pleurer beaucoup pour tous ces hommes et femmes qui sont encore emprisonnés !


[1Mot inventé en rapport avec l’écrivain fantastique : Beaudelaire. Dans ses poèmes il a tenté de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, le bonheur et l’idéal inaccessible (À une passante), la violence et la volupté (Une martyre), entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »), entre les artistes à travers les âges (Les Phares). En parallèle de poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux pour l’époque (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l’envie d’ailleurs (L’Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l’horreur (Une charogne) . - Source Wikipedia.

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